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Originaire de Toulon, Jacques Mitsch arrive à Toulouse en 1974 pour y suivre un cursus en biologie. Mais rapidement, la photo le détourne de ses études et l’attire en Aveyron. Il revient à Toulouse en 1982 pour faire partie de la 3ème promotion de l’ENSAV.
Récompensé au festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 1986, son premier film, Alain Lasserre, Taxidermiste, lui ouvre les portes de Canal Plus. Il travaille pour la chaîne nouvellement créée pendant 2 ans avant de revenir en Occitanie en 1990 où il commence à travailler pour France 3 et le magazine Pyrénées Pirineos.
Il mène deux carrières en parallèle et continue à réaliser des courts métrages dont plusieurs sont sélectionnés et récompensés au Festival de Clermont-Ferrand comme Hermann Heinzel ornithologue (1989) et Le Mammouth Pobalski (2006), tous deux également nominés aux César dans la catégorie Meilleur court métrage.
En 1995, il crée la société K production à Toulouse avec laquelle il produit des films d’auteur·rice·s de la région comme Alain Guiraudie, Eric Cherrière, etc.
Depuis 1997, Jacques Mitsch collabore régulièrement avec Arte qui a notamment coproduit son dernier documentaire, Le Blob, un génie sans cerveau, sélectionné en compétition au FIPADOC au mois de janvier 2020, récompensé par le Prix du public au Festival Pariscience, en lice pour le prix du Meilleur film scientifique européen, et déjà diffusé, entre autres, au Japon, en Chine, en Suède et bientôt aux Etats-Unis.
Il a également récemment réalisé une série documentaire en 3 épisodes, À l’écoute de la nature, dont le premier épisode a été projeté en avant-première à la Cinémathèque de Toulouse au mois de février 2020 devant une salle comble, et sera diffusé sur Arte au mois d’avril.
Parmi ses souvenirs les plus cocasses, Le fils de Neandertal ou le secret de nos origines, « documenteur » réalisé pour le poisson d’avril d’Arte en 2017 et diffusé en prime time.
Jacques Mitsch aime à souligner l’importance de son ancrage régional : « Même si mes producteurs sont souvent à Paris, je travaille à 90%, avec des professionnel·le·s de la région, que ce soit en tournage ou en post-production ».
Lui qui a toujours surfé entre documentaire et fiction a des projets de série sur le réchauffement climatique et l’intelligence collective. Ou pourquoi pas un long métrage de fiction ?
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