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2008
almasty expe 1

RÉALISATION:   Jacques Mitsch 
SCÉNARIO: Jean-Philippe Barrau, Jacques Mitsch, Jean-Marc Brisset
IMAGE: Florian Bouchet
SON: Gérard Mailleau
MONTAGE: Jean-Christian Tassy
MUSIQUE: Gilles Carles
PRODUCTION: Pierre Javaux Productions / Arte France
Avec Isabelle Gélinas, Robin Renucci, Alain Dumas, Muriel Bénazeraf, Richard Duval, Rémi Gibier, Philippe Bussières.
DURÉE: 80′
DIFFUSION:  ARTE
RÉSUMÉ: Déjà vingt ans que Jacques Grangier a renoncé à traquer l’Almasty (le légendaire homme sauvage du Caucase). Son ancienne compagne et collaboratrice, Cécilia Pitoef le fait venir au chevet d’une mourante qu’il avait déjà croisé vingt ans plus tôt et qui a une faveur à lui demander: l’enterrer auprès du fils qu’elle a eu avec un Almasty… Ce dernier voyage conduit les deux savants, ex-époux devenus « meilleurs ennemis » au coeur du pays Almasty…

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CRITIQUE (Le Monde):

Dans le Caucase, en 1989, deux jeunes cryptozoologues, Jacques Grangier (Robin Renucci) et Cécilia Pitoef (Isabelle Gélinas), recherchent un forain qui, dit-on, expose un cadavre congelé d’Almasty, le yéti local, considéré par certains comme le dernier Néandertalien vivant. Lorsqu’elle trouve enfin la créature, Cécilia est assommée par une étrange femme rousse. Jacques Grangier la convainc d’abandonner cette aventure qui risque de ne leur attirer que des ennuis.
Vingt ans plus tard, devenue une star de la cryptozoologie, Cécilia, plus hystérique que jamais, retourne traquer l’Almasty, avec sa fille Pauline (Zoé Beau) et une équipe au complet. Alors que tout le monde espère voir surgir le monstre du bois, c’est la femme rousse qui apparaît ; dans un état proche de l’agonie, elle demande à parler à Jacques Grangier, dont le sérieux scientifique est reconnu, contrairement à Cécilia, qui, pour accéder à la notoriété, n’a pas hésité à employer des méthodes douteuses.
Le film raconte alors les retrouvailles en plein Caucase de ces deux compagnons, dont les routes se sont séparées et les choix de carrière totalement différenciés. Sur fond de légende et de rites locaux étranges, Almasty, la dernière expédition fait planer l’ombre d’un yéti qui se fait entendre mais jamais ne se montre, installant progressivement le suspense au coeur d’un récit aux frontières de la comédie et du fantastique, de l’absurde et de la fantaisie enfantine. Loufoque à souhait, le téléfilm de Jacques Mitsch est une sorte de « grand n’importe quoi », très maîtrisé cependant.
Le réalisateur ne s’en cache d’ailleurs pas, qui imagine son film comme le fruit d’une rencontre entre Hergé et Bernard Heuvelmans, le père fondateur de la cryptozoologie. Filmée dans les Pyrénées, transformées en montagnes inquiétantes et sombres du Caucase, l’histoire est servie par deux grands acteurs : Isabelle Gélinas, qui se donne sans compter dans ce rôle de déjantée capricieuse, et Robin Renucci, qui, en professeur émérite, apporte au film sa touche de réalisme.
Tintin au Tibet n’est décidément pas bien loin, tout comme la bande dessinée en général. On peut accrocher ou pas. Mais dans le genre, Almasty, la dernière expédition est plutôt réussi, capable en tout cas de séduire tous ceux qui ont su garder une âme d’enfant.   Véronique Cauhapé

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/vous/article/2009/06/12/almasty-la-derniere-expedition_1206022_3238.html#w8foGkFrjVduwMBX.99

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